Communisme, mondialisme et fin de la propriété privée

11 Avril 2024. Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, souhaite que les collectivités soient en capacité de réquisitionner les habitations vacantes afin d’assurer le droit au logement et de faire revenir de la population dans la capitale.
En effet, 262 000 logements étaient inoccupés à Paris en 2020. Au-delà des réquisitions, le premier adjoint propose que les collectivités puissent exploiter des données de consommation d’eau et d’électricité à des fins de repérage des logements inoccupés ou sous-utilisés.

Taxer les loyers fictifs : une idée fixe chez bon nombre d’économistes de gauche et de spécialistes de la fiscalité redistributive. Ces loyers qui n’existent pas sont ceux qu’un propriétaire paierait pour le bien immobilier qu’il occupe s’il en était resté locataire. Cette idée est bien appliquée par divers pays européens, notamment au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas, en Belgique et en Suisse.

Klaus Schwab : « Vous ne posséderez plus rien et vous en serez heureux ». Plus une affirmation est énorme ou incroyable, plus il est facile de la faire accepter ou de la faire passer inaperçue.
« Plus c’est gros, plus ça passe ! »
Les gens ont tendance à croire en des mensonges ou des exagérations. Les politiciens utilisent de telles affirmations pour convaincre le public, obtenir son soutien et son adhésion à leurs idées ou à leurs projets.

Tous ces gens rêvent d’une expropriation massive des propriétaires. Ils s’inscrivent dans une longue liste d’idéologues favorables à la fin de la propriété privée. En effet, depuis plus de 3000 ans, des penseurs communistes ont développé et appliqué cette idée de fin de la propriété privée. Le communisme a toujours tenté de diriger la société.
Ainsi, en Crète, vers 1300 avant Jésus-Christ, à Sparte avec Lycurgue (800-730) avant Jésus-Christ. Sous une forme philosophique avec Platon, (428-347) avant Jésus-Christ, Carpocrate décédé en 138. Sous une forme mensongèrement chrétienne, en théorie, avec les Cathares, Vaudois et Albigeois au XIIè Siècle, les Fraticelles au XIIIe Siècle. Sous une forme mensongèrement chrétienne en action, avec les Anabaptistes, au XVIe Siècle.
Sous la forme du roman, avec Thomas More (1478-1535), dans l’Utopie, Thomas Campanella (1568-1639) dans La Cité du Soleil.
Communisme théorique, sous la forme rationaliste, au XVIIIe S, avec Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), Etienne-Gabriel Morelly (1717-1778), Denis Diderot (1713-1784), Emmanuel Kant (1724-1804), Friedrich Hegel (1771-1831).
Communisme pratique sous la forme rationaliste, au XVIIIè Siècle, avec la vente des biens du clergé, les assauts contre la propriété après le 10 Août 1792, Robespierre, Saint-Just, puis Gracchus Baboeuf.
Communisme doctrinal, revêtu d’un vernis fallacieusement religieux, au XIXè Siècle, avec le comte de Saint-Simon (1760-1825), Charles Fourier ‘1772-1837), Pierre Leroux (1797-1871), Victor Considérant (1808-1893), Etienne Cabet (1788-1856).
Communisme doctrinal, sous forme athée, au XIXe Siècle, avec Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865), Karl Marx (1818-1883), Ferdinand Lassalle (1825-1864), John Stuart Mill (1806-1873).
Des formes pratiques de communisme mises à l’essai : Robert Owen, père du socialisme britannique (1771-1858), Louis Blanc (1811-1882) et les ateliers nationaux en 1848, Lénine, puis Staline en Russie qui devient URSS, Mao-Tsé Toung en Chine, Pol Pot au Cambodge.
Et aujourd’hui, les maîtres du monde avec le mondialisme globaliste, messianique et cosmopolite.

Tous ces exemples soulignent de nombreuses ressemblances avec le système mondialiste, totalitaire et socialo-communiste : la volonté d’empêcher l’accroissement de la population, la corruption des moeurs, le contraste des habitations, luxueuses ou pauvres, l’Etat tout-puissant, l’eugénisme, l’uniformisation de la vie, des habitudes, le régime social aristocratique, avec des esclaves méprisés et considérés comme des bêtes, la propriété et l’argent aux mains d’un petit nombre de privilégiés, l’oppression de la liberté individuelle, la confusion des deux sexes, le mépris pour les oeuvres d’art et le génie, l’homme doué de raison changé en homme-machine, une vie contre nature, une insulte perpétuelle aux lois sacrées de l’espèce humaine, une pourriture sociale, et au total une société anti-naturelle.

Il y a une logique commune entre les hérésies gnostiques et la génération gauchiste d’aujourd’hui au pouvoir dans tous les pays occidentaux. Comme les gnostiques, les modernes refusent la création ex-nihilo et la nature divine du Christ. Conséquences. Échec du puritanisme, exaltation de la débauche, destruction des mœurs chrétiennes. La croyance en un démiurge s’accompagne d’un mode de vie collectiviste, c’est-à-dire un mode vie dans lequel les initiés dominent et exploitent le peuple. Aujourd’hui, les internationales capitalistes et socialistes servent l’engagement des « fils de l’alliance », qui s’appuient sur deux instruments philosophiques, d’une part, le gauchisme, c’est-à-dire les idéologies liées à la révolution marcusienne, et d’autre part, les idéologies liées à la Grande Réinitialisation. La Grand Architecte de l’Univers, démiurge gnostique, préside à l’alliance de la franc-maçonnerie et du communisme, au service de la Finance apatride. Le communisme absolu est celui des personnes aussi bien que des choses.

Avec le catharisme, les idées orientales pénètrent massivement en Occident. Au XXè Siècle, selon Mircéa Eliade, on assiste à un phénomène similaire avec « l’accueil enthousiaste d’un millénarisme d’origine orientale : le marxisme-léninisme ». Derrière le combat politique, se cache une guerre de religion. L’alliance de l’Argent et du communisme date du catharisme et triomphe aujourd’hui, parce que cette alliance relève d’une logique « religieuse », l’éradication de la tradition chrétienne par les initiés. Tous les cathares, tous les révolutionnaires, sont unis contre la tradition chrétienne. La mythification de la Révolution s’accompagne d’une mythification des Cathares qui expriment un principe fondamental du communisme : la communauté universelle de toutes choses, sans que personne ne s’élève au-dessus des autres pour cause de quelque propriété ou de domaine privé.

Le peuple est fait pour être exploité par l’Argent, y compris avec le leurre du collectivisme. Depuis le XVIe Siècle, la main d’œuvre révolutionnaire est au service des capitalistes, par exemple, sous la Révolution dite française, sous la révolution bolchevique, sous la révolution mondialiste actuelle. Le protestantisme anticipe le capital-socialisme contemporain. La révolution protestante sert les intérêts de ceux qui commercent avec l’Orient. La révolution protestante est anticléricale, d’autant que l’Église est un obstacle à certains trafics. Aujourd’hui, le mondialisme confirme l’alliance du capital et du socialisme … et de l’Islam. La révolution mondialiste sert toujours les intérêts de ceux qui commercent avec l’Orient.

Luther pose comme doctrine fondamentale de sa réforme la suprématie de la raison privée sur l’autorité de l’Eglise, en matière d’interprétation de l’Écriture Sainte. Par cette doctrine, il renverse l’autorité des prélats et supprime la propriété du clergé. La révolte contre l’autorité de l’Église entraîne la révolte contre l’autorité civile. La spoliation de la propriété ecclésiastique amène à la spoliation de la propriété laïque. On renverse les institutions ecclésiastiques, puis on détruit les institutions sociales. Ce qui se passe aujourd’hui est la continuité de ce processus : on terrasse l’Église et on abat le régime social.
On a établi le communisme, et le communisme a immédiatement produit ses fruits. Dans l’ordre moral, le communisme a donné la communauté des femmes et les infamies les plus grossières. Dans l’ordre social, le communisme a eu pour résultat l’anarchie, la tyrannie, la désertion des villes et des campagnes, le massacre de milliers de personnes. On ne porte jamais atteinte à la religion sans porter une autre atteinte à la société. On ne peut établir une organisation contraire à la nature de l’homme sans préparer conjointement les voies à d’épouvantables ruines sociales. C’est ce qui se passe aujourd’hui.

Le communisme prétend démontrer que la forme sociale issu du christianisme est oppressive, inique, corruptrice et cause de maux physiques et moraux qui rendent l’homme très malheureux. Il réclame la destruction de cette forme sociale basée sur l’autorité, sur la propriété, sur les enseignements dogmatiques et moraux d’une religion inadaptée. Le communisme demande la réalisation d’une nouvelle forme sociale où tous les biens seront en commun. Il assure que, sous cette forme, tous les droits de l’homme triompheront certainement. La vertu refleurira, la félicité la plus pure règnera, le bien-être et le bonheur prévaudront. L’on aura enfin ce paradis terrestre, pour lequel seul l’homme est né, mais dont il doit être la cause productrice. A partir du XVIIIè Siècle, le communisme français le promet, et fait de l’homme une bête. Le communisme allemand le promet, et fait de l’homme un dieu. Dans les deux cas, toute responsabilité de la conscience personnelle est détruite. Chacun peut se lancer à la poursuite de ce paradis, qui est en réalité le paradis de la brute. Et aujourd’hui, ce sont bien des brutes qui nous gouvernent, des brutes en costume-cravate.
Le bonheur est l’idée-clé du XVIIIe Siècle. Cette idée sera reprise par toutes les utopies socialo-communistes du XIXe Siècle, et jusqu’à nos jours avec le mondialisme. Le bonheur socialiste ! Le bonheur communiste ! Un bonheur fondé sur le social, sur l’égalité, sur la liberté, sur les droits de l’homme. Combien d’hommes ont été trompés par ce slogan démenti par la réalité ?

Depuis les temps les plus anciens, le communisme s’est présenté sous diverses formes. Toutes ces formes ont disparu, dédaignées ou combattues par la société, ou tombées en dissolution. Le communisme n’est pas en harmonie avec la nature de l’homme, car ce qui est naturel se traduit dans la nature de l’homme. Les différentes formes que le communisme a prises se sont dissipées parce qu’elles étaient basées sur le faux. Il est impossible de lutter victorieusement contre la nature. La constitution d’un état social bâti sur de telles bases ne saurait avoir de durée. L’aimantation et la généralisation du communisme sont contre nature, basées sur du faux.
L’idéologie mondialiste reprend beaucoup du communisme, en catimini, elle est contre nature, elle est basée sur du faux, sur du mensonge.

Toutes les réformes voulues par le communisme aboutissent fatalement à l’avilissement de l’homme, à la dégradation de l’homme, à l’abrutissement de l’espèce humaine. Aux yeux des grands réformateurs, l’homme n’est qu’une brute, il doit vivre en brute et mourir en brute. Ces idéologues s’attachent à la fable d’un état sauvage ou bestial primitif. Ils rejettent la nature humaine éternelle pour la remplacer par l’idée d’une évolution progressiste et perpétuelle de l’homme. Ils déclarent que l’homme est né pour être heureux ici-bas, mais oublient de dire aux conditions qu’ils imposent. Le communisme désigne au minimum et tout à la fois :
l’abolition de la propriété privée et la communauté des biens remis à l’État.
un instrument d’intoxication des peuples en vue d’obtenir leur auto-destruction.
un outil de domination des peuples conquis.
au niveau spirituel, une doctrine de « vie » en accord avec la gnose panthéiste. La gnose, c’est-à-dire la connaissance supérieure des mystères de la religion, réservée à des initiés.

Le communisme a des origines occultes. Les premiers penseurs communistes ont des liens avec l’occultisme : Platon, les gnostiques, Carpocrate, les Cathares, les Anabaptistes, Thomas More, Thomas Campanella, se rattachent tous aux croyances ésotériques et recourent à des sources occultes. Le système philosophique communiste athée a un lien avec l’occultisme. La plupart des figures de proue du socialisme appartiennent à la franc-maçonnerie, preuve qu’il existe un lien étroit entre l’idée collectiviste et l’occultisme.
Le mondialisme désigne la même chose et a les mêmes origines.

Jean Saunier

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