La Cour pénale internationale est une imposture à abolir

Il fallait s’y attendre. C’était en gestation depuis longtemps.

Le gouvernement raciste et antisémite de l’Afrique du Sud, un pays en perdition et en route vers la destruction et l’épuration ethnique anti-Blancs qui a anéanti l’ancienne Rhodésie devenue Zimbabwe, a porté plainte contre Israël il y a quelques mois auprès de la Cour pénale internationale pour “crimes de guerre” et “crime contre l’humanité”, et la plainte a été jugée recevable par le procureur de celle-ci, un Britannique musulman du nom de Karim Khan.

Le dénommé Karim Khan a décidé de demander des mandats d’arrêt internationaux contre Benyamin Netanyahou et Yoav Gallant. Si ces mandats d’arrêt sont émis, Netanyahu et Gallant ne pourront plus se rendre dans un pays d’Europe sans risquer d’être arrêtés et transférés dans une prison à La Haye, ville des Pays-Bas où siège la Cour susdite.

Cette décision de Karim Khan suffit à montrer ce qu’est la Cour pénale internationale (CPI) : une hideuse imposture. Ni Israël ni les États-Unis ne reconnaissent la légitimité de la CPI, et pour cause : elle est le reflet de l’assemblée générale des Nations unies, où les pays formant l’OCI (Organisation de la coopération islamique) et leurs alliés “non alignés” (alignés en fait contre le monde démocratique occidental) disposent d’une majorité automatique, ce qui avait permis il y a quelques années que soit votée en assemblée générale une motion définissant le sionisme comme un racisme !

L’imposture inhérente à la Cour pénale internationale est en fait similaire à l’imposture inhérente au Conseil des droits de l’homme des Nations unies où, le plus souvent, un seul pays sur Terre est accusé de violer les droits de l’homme, Israël (mais jamais la Chine, la Russie ou l’Iran). Elle est aussi similaire à l’imposture inhérente à l’UNESCO au sein de laquelle une tâche essentielle, depuis des années, consiste à falsifier l’histoire du Proche-Orient pour en éliminer, sur un mode négationniste, toute trace d’histoire juive.

Accuser des dirigeants israéliens de “crime de guerre”, et surtout de “crime contre l’humanité” est d’une ignominie sans précédent.

Israël a subi il y a sept mois un crime contre l’humanité avéré et établi : l’atroce massacre perpétré le 7 octobre 2023. Et les dirigeants de l’organisation terroriste islamique responsable du massacre n’ont pas même cherché à cacher ce qui a été perpétré ce jour-là. Ils ont revendiqué fièrement leur volonté génocidaire et promis d’en faire davantage dès qu’ils le pourront !

Israël a considéré, très logiquement, que le Hamas avait déclaré la guerre, commis la pire monstruosité antisémite depuis la Shoah, et devait être vaincu, et éliminé.

Que le Hamas utilise, depuis, des boucliers humains n’est pas la faute d’Israël, dont les soldats doivent combattre dès lors dans des conditions très difficiles, en s’efforçant de ne pas tuer des civils, et en en tuant, hélas, quand même. Et je l’ai déjà dit et je dois le redire : tous les morts civils à Gaza sont de la faute du Hamas, strictement tous. Que ce soit Israël qui se trouve accusé des morts civiles à Gaza est une honte, et est absolument répugnant. L’armée d’Israël est la seule armée au monde à prévenir les habitants d’un quartier qui va être bombardé aux fins qu’ils partent et soient épargnés !

Que le Hamas, organisation terroriste, diffuse, à des fins de propagande, des chiffres de morts falsifiés devrait mener à ignorer les chiffres diffusés et à les jeter à la poubelle. Que les chiffres diffusés par le Hamas soient abondamment cités est une honte, et est absolument répugnant, là encore. Les vrais chiffres sont inconnus et le seront peut-être à jamais.

Les Nations unies, pourtant infréquentables, ont récemment invalidé les chiffres du Hamas. Ceux qui ont cité les chiffres du Hamas ne se sont pour autant pas excusés d’avoir cité des chiffres falsifiés. Et la Cour pénale internationale recourt elle-même dans ses accusations aux chiffres falsifiés !

Que soit utilisée à l’encontre de dirigeants israéliens la notion de “crimes de guerre” est une honte absolue : un crime de guerre implique l’attaque délibérée et volontaire de civils. Ce n’est pas du tout ce que fait Israël, non !

Que soit utilisée à l’encontre de dirigeants israéliens la notion de “crime contre l’humanité” est infiniment pire encore. La notion de crime contre l’humanité a été forgée après la Shoah, pour désigner le crime abyssal qu’a été la Shoah. Les fondateurs d’Israël ont clamé “plus jamais ça”.

Qu’après un crime contre l’humanité avéré et établi, subi par des Juifs israéliens, ce soient des dirigeants israéliens défendant leur pays contre les auteurs du crime contre l’humanité avéré et établi qui se trouvent accusés de crime contre l’humanité est infiniment davantage que répugnant !

Ce que fait Karim Khan vient entériner les propos des islamo-gauchistes antisémites qui accusent Israël de perpétrer un “génocide” inexistant à Gaza et est à l’évidence destiné à mettre de l’huile sur le feu et à flatter les plus bas instincts des islamo-gauchistes antisémites susdits. Si des Juifs sont agressés ou tués en conséquence en Europe et en Amérique du Nord, ce sera la faute de Karim Khan.

Ce que fait Karim Khan vient contribuer à la diabolisation du Benyamin Netanyahou et à celle d’Israël. Cette diabolisation était déjà intense dans les grands médias occidentaux. Elle va devenir plus intense encore. Des journalistes osent déjà dire que les accusations de Karim Khan seront une souillure indélébile sur la carrière de Benyamin Netanyahu : non elles sont une souillure indélébile sur la CPI et sur Karim Khan, qui est lui-même une souillure !

Le but de Karim Khan est identique à celui des islamistes et de l’administration Biden : faire tomber Benyamin Netanyahou et son gouvernement, susciter la fin des opérations israéliennes à Gaza, sauver le Hamas et lui offrir une victoire, susciter un changement de gouvernement en Israël de façon à tenter d’obtenir un gouvernement faible, ou, pour le moins, un gouvernement qui sera conduit par un homme n’ayant pas le courage, la lucidité et l’intégrité de Benyamin Netanyahou. Que des Israéliens de gauche ou du centre se prêtent à la manœuvre est minable, et constitue un réel danger pour Israël. Ces Israéliens sont des crétins et des traîtres à leur pays.

L’opération militaire israélienne à Gaza, dans les conditions créées par l’embargo sur les armes à destination d’Israël mis en place par l’administration Biden pourrait, si les pressions sur Netanyahou s’intensifient, ne pas être menée jusqu’au bout, ce qui serait catastrophique, et renforcerait l’infecte popularité du Hamas, déjà soutenu par la quasi-totalité de la population “palestinienne”.

Yoav Galant a tenu récemment les propos que l’administration Biden attendait de lui en évoquant la nécessité d’une administration “palestinienne” dans la bande de Gaza sitôt la guerre achevée (le fait d’être désigné comme criminel de guerre et criminel contre l’humanité par la CPI contribuera peut-être à le reconduire vers la lucidité).

Benny Gantz a tenu voici quelques jours le même type de propos, et dit qu’il quitterait le cabinet de guerre israélien le 8 juin s’il n’était pas écouté. Son départ ne changerait rien au gouvernement Netanyahou, et Gantz montre tout juste une fois de plus qu’il n’a pas du tout l’étoffe d’un homme d’État (on le sait depuis qu’il a reçu chez lui Mahmoud Abbas en semblant trouver ce dernier digne de confiance). Il est l’homme de l’administration Biden dans la politique israélienne et il est allé à Washington pour recevoir sa feuille de route.

Dans le contexte des accusations portées par Karim Khan, plusieurs dirigeants de pays européens (ceux de la Norvège, de l’Espagne, de l’Irlande) ont considéré qu’ils devaient montrer que le terrorisme islamique génocidaire anti-juif mérite une récompense, et ils ont décidé de reconnaître un “État palestinien” inexistant.

Non seulement l’Autorité palestinienne n’a strictement aucun des attributs permettant de définir un État, mais elle est, comme le Hamas, une organisation terroriste islamique à but génocidaire, et a pour objectif la destruction totale d’Israël, et si Israël ne parvient pas à détruire le Hamas, le Hamas dominera l’Autorité palestinienne.

Si des élections avaient lieu dans les territoires de Judée Samarie occupés par l’Autorité palestinienne et dans la bande de Gaza, les dirigeants du Hamas l’emporteraient aisément.

Seul en Europe Rishi Sunak, Premier ministre britannique, a émis des réserves face aux accusations portées par Karim Khan. Les dirigeants allemands et français ont dit qu’ils respectaient la CPI et Karim Khan. Les dirigeants allemands ont dit que si des mandats d’arrêt étaient émis contre Netanyahou et Gallant, ils feraient arrêter immédiatement Netanyahou et Gallant s’ils mettent le pied en Allemagne.

La dépravation morale des dirigeants politiques gagne du terrain en Europe.

La dépravation morale est au pouvoir aux États-Unis avec l’administration Biden, et on vient d’apprendre que des pourparlers ont eu lieu pendant des mois entre un émissaire de l’administration Biden, Brett McGurk, et des membres du régime des mollahs proches du boucher de Téhéran, Ebrahim Raissi, mort dans un accident d’hélicoptère qui a réjoui des millions d’Iraniens, mais suscité les condoléances attristées de la France. De quoi était-il question dans ces pourparlers ? De la nécessaire chute du gouvernement Netanyahou, bien sûr ! Quand il s’agit de Netanyahou, l’administration Biden et le régime des mollahs regardent dans la même direction. Biden s’est dit scandalisé des accusations portées par Karim Khan. S’il l’était vraiment, il rétablirait les sanctions contre la CPI mises en place par Trump et que l’administration Biden a abolies dès son installation au pouvoir : il ne le fera pas !

Benyamin Netanyahou a fait des erreurs parfois, mais il a été et reste l’un des plus grands hommes d’État de l’histoire d’Israël. Il se conduit présentement avec un courage admirable.

Qu’il soit détesté par Karim Khan, par le Hamas, par l’Autorité palestinienne, par la gauche israélienne, par les mollahs iraniens, par l’administration Biden et par la quasi-totalité des commentateurs traitant d’Israël en Europe et au sein des médias de gauche américains, et qu’il résiste, ne fait que renforcer mon admiration pour lui, et permet de trouver intéressant que la quasi-totalité des commentateurs traitant d’Israël en Europe sont dans le même camp que Karim Khan, le Hamas, l’Autorité palestinienne, la gauche israélienne, les mollahs iraniens et l’administration Biden.

Un dernier point : Karim Khan, me dira-t-on, incrimine aussi les dirigeants du Hamas pour “crimes de guerre” et “crime contre l’humanité”. C’est répugnant et hypocrite de la part de Karim Khan : le Hamas est effectivement coupable de crimes de guerre et de crime contre l’humanité, et mettre les dirigeants israéliens sur le même plan que les dirigeants du Hamas est une façon de ravaler les dirigeants israéliens au rang de gens qui sont effectivement des criminels abjects, et qui se sont eux-mêmes exclus du genre humain.

Ni Israël, ni les États-Unis ne reconnaissent la légitimité de la Cour pénale internationale. Que les pays européens la reconnaissent est indigne. L’imposture inhérente à la Cour pénale internationale devrait impliquer que tous les pays démocratiques prennent la décision de la quitter et demandent son abolition. Une cour chargée de faire respecter le droit international pourrait avoir une légitimité, mais si une cour chargée de faire respecter le droit international inclut une majorité de pays qui violent toute forme de droit, cette cour est une insulte à l’idée même de droit.

© Guy Millière pour Dreuz.info

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