
JERUSALEM, la ville assoupie derrière ses enceintes féodales, percées de meurtrières,
Jérusalem, la ville d’or, la ville de coupoles et de cathédrales dont les clochers pointent hardiment vers le ciel,
Jérusalem avec ses pierres géantes qui révèlent les soubassements de ses deux anciens temples, deux fois détruits,
Jérusalem avec ses tables de la loi enchâssées dans le coffre oblong en bois d’acacia recouvert d’or surmonté de deux chérubins, à jamais disparues,
Jérusalem, avec ses ruelles sinueuses, étroites, encensées du parfum de la sainteté,
que les spirales des murmures des oraisons, hantent à perpétuité,
Jérusalem avec le son du Shofar comme sainte convocation,
pour réveiller de leur sommeil, ceux qui prient pour une rédemption
Jérusalem avec ses couchants d’or, ses monts et ses vaux, d’où l’on peut entendre résonner la rencontre fracassante des épées et des boucliers, des obsédantes catapultes contre ses murailles, remplacées au fil des ans par le sifflement strident de la détonation des armes à feu,
Jérusalem dont l’approche nous laisse découvrir les carcasses rouillées des command cars qui avaient participés à sa libération,
Jérusalem, hauteurs choisies par le roi Salomon pour ériger un temple pour DIEU, le plus près des cieux,
Jérusalem qui a pour devoir de rallier les cœurs, de devenir le centre où tous les peuples du monde peuvent se brasser, parler de leur foi, de leurs miracles, de l’amitié, de la paix et de l’amour,
Jérusalem n’est pas une ville, n’importe quelle ville ou une terre sainte, ou un lieu de prière, elle porte en son nom même sa destinée : JERUSALEM, IR HASHALOM – La ville de la PAIX.
1 réflexion sur « JE VOUS PARLE DE JERUSALEM, Thérèse Zrihen-Dvir »